Prix Père-Jacques-Hamel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Prix Père-Jacques-Hamel
Prix remis 1 500 euros
Description Pour le journalisme mettant en relief des efforts pour la paix et le dialogue interreligieux
Organisateur Fédération des médias catholiques
Pays France
Date de création 2017, premier lauréat en 2018
Dernier récipiendaire Sarah-Christine Bourihane, 2024

Le prix Père-Jacques-Hamel récompense annuellement depuis un travail de journalisme sur des efforts de paix et de dialogue interreligieux. Il est institué en 2017, à la suite de l'assassinat du père Jacques Hamel le .

Institution[modifier | modifier le code]

Le « prix Père Jacques Hamel » est créé en 2017 par la Fédération des médias catholiques. Il commémore le nom du père Jacques Hamel, tué alors qu'il célébrait la messe dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, en France[1].

Ce prix récompense une œuvre journalistique mettant en valeur des initiatives de paix et de dialogue interreligieux[1]. L'œuvre récompensée peut avoir été publiée dans la presse écrite, être radiodiffusée ou télévisée, ou publiée sur un autre support multimédia[1].

Lauréats[modifier | modifier le code]

  • 2018 : Samuel Lieven, pour l'article « Thomas et Benoît, les convertis du 13 novembre », paru dans La Croix du 13 novembre 2017 ; mention spéciale pour « Croire dans le 9.3 », reportage photographique de Michael Bunel avec textes de Romane Ganneval, pour le diocèse de Saint-Denis[2].
  • 2019 : Christelle Ploquin, pour sa vidéo diffusée en juin 2018 de la pièce de théâtre Le cinquième évangile, d'Adrien Candiard[1],[3].
  • 2020 : Pierre Jovanovic, pour son article sur Kayla Mueller : « Kayla Jean Mueller, martyre du bien », publié dans La Vie, [4].
  • 2021 : Antoine-Marie Izoard, pour le reportage « Le calvaire des déplacés » sur les réfugiés au Burkina Faso fuyant le terrorisme[5].
  • 2022 : Mikael Corre, pour sa rencontre avec la sœur du professeur Samuel Paty tué en 2020, Gaëlle[6].
  • 2023 : Christophe Chaland, pour son reportage sur la captivité au Niger du père Pier-Luigi Maccalli[7].
  • 2024 : Prix international Père Jacques Hamel à Sarah-Christine Bourihane, pour son article sur une religieuse ayant « traversé l'enfer d'un kidnapping en ayant comme seul soutien sa foi » ; prix italien Père Jacques Hamel à Romina Gobbo pour son interview d'un gynécologue congolais ayant accompagné beaucoup de femmes violées[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Clémence Houdaille, « Le prix Père-Jacques-Hamel 2019 décerné à Christelle Ploquin, journaliste du CFRT », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ).
  2. « Les lauréats du Prix Père Jacques Hamel 2018 », sur medias-catholiques.fr (consulté le ).
  3. Pascal Simon, « Dialogue interreligieux. Un prix pour la Bretonne Christelle Ploquin », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  4. « Le journaliste Pierre Jovanovic lauréat du Prix Jacques Hamel 2020 », sur vaticannews.va, Vatican News, (consulté le ).
  5. « Le Prix « Jacques Hamel » 2021 attribué à Antoine-Marie Izoard », sur famillechretienne.fr, (consulté le ).
  6. « Le Prix Jacques Hamel attribué à Mikael Corre et récompense Etienne Loraillère et KTO — KTOTV », sur KTO TV, (consulté le ).
  7. Simon Avon, « Le prix Père-Jacques-Hamel 2023 remis à Christophe Chaland, journaliste au « Pèlerin » », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ).
  8. « Remise du Prix Père Jacques Hamel 2024 à Sarah-Christine Bourihane et Romina Gobbo », sur ktotv.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]